Champs de lavande plateau de Valensole
Je dédie ce diaporama à Monika " Clic" une inconditionnelle de Valensole ainsi qu'à une autre personne qui se reconnaîtra si ses pas le conduisent jusqu'ici ;)
Je serai avare de mots préférant vous laisser surfer sur ces vagues tantôt teintées d'un bleu gris acier , bleu mer du sud ou de mauve selon la luminosité de la journée ou de la météo devenue très orageuse en fin d'après-midi ( très bel orage en soirée sur le village de Moustiers ste Marie !!!)
Friday, July 12, 2013
Champs de lavande: plateau de Valensole
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Lavandes plateau de Valensole
Le bonheur est un voyage , non une destination
Sunday, June 2, 2013
Le printemps existe ! je l'ai rencontré :)
Le printemps existe ! je l'ai rencontré :)
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Le bonheur est un voyage , non une destination
Saturday, April 13, 2013
Le Mont Ventoux en silence ......
Le Mont Ventoux..... en silence
A force de regarder jour après jour le Mont Ventoux se lever dans l 'atmosphère teintée de rose du matin , s'enflammer le soir dans l'orange du couchant , jouant parfois à s'accrocher aux couleurs d'un arc-en-ciel resté planté là devant lui dans un fin rideau de pluie ,toujours camouflé de blanc l'hiver couronné d'épais nuages gris sale , se baignant à la certitude du bleu couleur océan l'été revenu , se faisant l'écho du regard porté sur lui depuis le mont Flamarin et ... de tant d'autres ...en vérité , je l'ai tant photographié , admiré , regardé et scruté sur toutes les coutures alors ....il fallait bien un jour lui porter visite :)
Le 7 avril dernier pourtant le col était encore fermé à la circulation , c'est à pied d'un pas presque alerte que j'ai terminé cette balade depuis la fontaine de la Grave celle qui chuchote à l'oreille en distillant des notes de rêve à celui qui veut bien s' y arrêter le temps d'une pose silence ......sans oublier la belle récompense si la brume le permet de pouvoir apercevoir .... la pointe du Mont Blanc posée sur la ligne d'horizon :)
A force de regarder jour après jour le Mont Ventoux se lever dans l 'atmosphère teintée de rose du matin , s'enflammer le soir dans l'orange du couchant , jouant parfois à s'accrocher aux couleurs d'un arc-en-ciel resté planté là devant lui dans un fin rideau de pluie ,toujours camouflé de blanc l'hiver couronné d'épais nuages gris sale , se baignant à la certitude du bleu couleur océan l'été revenu , se faisant l'écho du regard porté sur lui depuis le mont Flamarin et ... de tant d'autres ...en vérité , je l'ai tant photographié , admiré , regardé et scruté sur toutes les coutures alors ....il fallait bien un jour lui porter visite :)
Le 7 avril dernier pourtant le col était encore fermé à la circulation , c'est à pied d'un pas presque alerte que j'ai terminé cette balade depuis la fontaine de la Grave celle qui chuchote à l'oreille en distillant des notes de rêve à celui qui veut bien s' y arrêter le temps d'une pose silence ......sans oublier la belle récompense si la brume le permet de pouvoir apercevoir .... la pointe du Mont Blanc posée sur la ligne d'horizon :)
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Le Mont Ventoux
Le bonheur est un voyage , non une destination
Friday, March 22, 2013
Les amandiers refleurissent ...
Les amandiers refleurissent ...
Depuis quelques jours, le beau temps s'est installé sur le Luberon , la chaleur , dès le matin , glisse en ondes douces et légères , les collines se déclinent vert olive , sur la ligne d'horizon se détache le mont Flamarin , même le vent se fait discret presque cajoleur , le ciel quant à lui semble d'une pureté de vitrail , le bleu y semble sans égal
Profitant de ces premières belles journées de printemps , je m'occupe à m'échapper le plus souvent possible de la maison , pour me rendre au village du Vieil Oppède , distant seulement de quelques kilomètres de Ménerbes , il me faut pour cela , suivre un discret chemin , celui de Fondos , tout au long de celui-ci les amandiers explosent en fleurs blanches ou roses , il me semble pouvoir dans cette brise sauvageonne respirer une délicate effluve d'huile d'amande douce , rêve ou réalité ? ....je pencherais pour le le rêve qui alimente l'esprit en fables agréables ... je dépasse un antique lavoir qui se trouve en contrebas de la route , les marches pour y accéder y sont usées comme pierre polie , cet outrage dû au temps se cache sous un patchwork vert mousse brodé de petites touffes de violettes odorantes , autrefois lieu de labeur et d'échanges il n' est aujourd'hui , que silence , comme abandonné à une dame nature toute aussi endormie que lui , je l'imagine aux temps anciens , animé par de fortes femmes battoir en main , explosant la surface de l'eau avec les lessives toutes fumantes charriées sur des brouettes de fortune , le chahutage étant le lien entre de hauts verbiages ricochant de bouche en bouche , les enfants un peu plus loin s'occupant à de simples jeux ....la vie de campagne .
Le chemin de Malpertuis grimpe en pente douce , sur ma gauche des carrières qui éventrent une partie des collines , les amandiers adoucissent cette image de combat , au croisement , je poursuis mon chemin , de superbes bastides apparaissent entre oliviers , cerisiers ou vignes taillées à la perfection ,je n'avais pas remarqué de suite que certains pruniers étaient également couverts de fleurs minuscules d'un blanc nacré , un peu à l'écart de la route , sur une restanque un chat se chauffe au soleil
Maintenant la draille bifurque sur la gauche en pente très raide , encore un petit effort , puis à travers les branches d' un verger de cerisiers , le village du Vieil Oppède apparaît , tel un nid d'aigle , accroché à son piton rocheux , ayant le soleil dans les yeux je le vois presque gris/bleu , encore quelques pas puis je dépasse les premières maisons peintes en rose fané , arrivée sur la place du village pavée telle une calade ,un banc de pierre m'accueille .....je ferme les yeux , je laisse le soleil chauffer mon visage , deux chats dénués de méfiance à mon égard décident de se coucher à deux pas de moi , j'entends un couple qui échangent des propos anodins mais, .. "avé " l' accent si particulier et chantant de provence , dans lequel je me laisse porter et bercer , je ferme les yeux , me vide l'esprit ,j'écoute à présent le presque silence de ce village encore vide de touristes , dans quelques jours il en sera tout autrement , il me faudra alors attendre l'automne pour y revenir lézarder dans la quiétude retrouvée , pour le moment je suis rassurée ...les amandiers refleurissent :)
Depuis quelques jours, le beau temps s'est installé sur le Luberon , la chaleur , dès le matin , glisse en ondes douces et légères , les collines se déclinent vert olive , sur la ligne d'horizon se détache le mont Flamarin , même le vent se fait discret presque cajoleur , le ciel quant à lui semble d'une pureté de vitrail , le bleu y semble sans égal
Profitant de ces premières belles journées de printemps , je m'occupe à m'échapper le plus souvent possible de la maison , pour me rendre au village du Vieil Oppède , distant seulement de quelques kilomètres de Ménerbes , il me faut pour cela , suivre un discret chemin , celui de Fondos , tout au long de celui-ci les amandiers explosent en fleurs blanches ou roses , il me semble pouvoir dans cette brise sauvageonne respirer une délicate effluve d'huile d'amande douce , rêve ou réalité ? ....je pencherais pour le le rêve qui alimente l'esprit en fables agréables ... je dépasse un antique lavoir qui se trouve en contrebas de la route , les marches pour y accéder y sont usées comme pierre polie , cet outrage dû au temps se cache sous un patchwork vert mousse brodé de petites touffes de violettes odorantes , autrefois lieu de labeur et d'échanges il n' est aujourd'hui , que silence , comme abandonné à une dame nature toute aussi endormie que lui , je l'imagine aux temps anciens , animé par de fortes femmes battoir en main , explosant la surface de l'eau avec les lessives toutes fumantes charriées sur des brouettes de fortune , le chahutage étant le lien entre de hauts verbiages ricochant de bouche en bouche , les enfants un peu plus loin s'occupant à de simples jeux ....la vie de campagne .
Le chemin de Malpertuis grimpe en pente douce , sur ma gauche des carrières qui éventrent une partie des collines , les amandiers adoucissent cette image de combat , au croisement , je poursuis mon chemin , de superbes bastides apparaissent entre oliviers , cerisiers ou vignes taillées à la perfection ,je n'avais pas remarqué de suite que certains pruniers étaient également couverts de fleurs minuscules d'un blanc nacré , un peu à l'écart de la route , sur une restanque un chat se chauffe au soleil
Maintenant la draille bifurque sur la gauche en pente très raide , encore un petit effort , puis à travers les branches d' un verger de cerisiers , le village du Vieil Oppède apparaît , tel un nid d'aigle , accroché à son piton rocheux , ayant le soleil dans les yeux je le vois presque gris/bleu , encore quelques pas puis je dépasse les premières maisons peintes en rose fané , arrivée sur la place du village pavée telle une calade ,un banc de pierre m'accueille .....je ferme les yeux , je laisse le soleil chauffer mon visage , deux chats dénués de méfiance à mon égard décident de se coucher à deux pas de moi , j'entends un couple qui échangent des propos anodins mais, .. "avé " l' accent si particulier et chantant de provence , dans lequel je me laisse porter et bercer , je ferme les yeux , me vide l'esprit ,j'écoute à présent le presque silence de ce village encore vide de touristes , dans quelques jours il en sera tout autrement , il me faudra alors attendre l'automne pour y revenir lézarder dans la quiétude retrouvée , pour le moment je suis rassurée ...les amandiers refleurissent :)
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Thursday, January 17, 2013
Neige de janvier .
Il était encore tôt ce matin , la lumière naissante de l'aube , timide et rose effaçait en douceur les derniers lambeaux de cette nuit glaciale ,sur l'horizon de gros nuages prenaient forme , se poussant , au rythme des bourrasques de vent , quelques flocons serrés les uns contre les autres commençaient à virevolter avec exubérance, ils semblaient pourtant hésiter à descendre , tournoyant tel du duvet de canneton au gré des gifles glacées du mistral , sur le macadam sombre et humide , rongé par de grosses plaques étoilées de givre ils se posaient çà et là , les premiers tels des farfadets disparaissaient au contact du sol , le froid se faisant plus vif les suivants s'installaient escamotant le gris sale des calades ....il neigeait !!!!
Bien au chaud derrière le double vitrage de la cuisine , je regardais avec des yeux d'enfant , mon village devenir tout autre, il semblait en ce moment bien différent du hameau provençal d'hier , il y a quelques jours encore il avait un aspect charmeur avec ses façades gaies et rassurantes aux teintes ocre mélangées de rose léger à l'image d' un baiser volé , les toitures de coutume jaune de Naples ou vermillon usé qui à l 'ordinaire semblaient toujours onduler sous les pluies diluviennes de printemps , se raidissaient ce matin en un silence ouaté sous cette fine couche de blanc , quant aux cyprès de coutume toujours ployés de vert sombre à cet instant devenaient petit à petit couleur cendre , en écartant avec délicatesse leurs rameaux tels des doigts comme pour en happer les maigres flocons , les racines quand à elles bien ancrées au bel été dans des herbes craquantes et rousses flirtaient dorénavant entre des touffes devenues d'un beau gris-bleu grace aux fées gelées
A travers les volutes de ma tasse café se dessinait une belle envie de balade pour fouler cette neige de janvier l'entendre crisser sous mes pas
Mais avant de partir pour tutoyer cette campagne raidie de froid , je programmais le four pour un pain d'épices à la guinness , cuisson que je souhaitais parfaite malgré mon projet de fuite , heureuse à la pensée des effluves rassurantes et sucrées qui m'accueilleraient lorsque dans une heure ou deux , frigorifiée je rentrerai à la maison
Rapidement emmitouflée de mon vieil et difforme pull irlandais , d'une écharpe rouge aussi longue qu'une chaîne d'arpenteur ,le tout complété par mes vieilles bottines noires , j 'empruntais ainsi attifée la Courrejho , calade bordée dans ses premiers mètres de maisons fort belles, rendues austères par le froid de janvier puis avec nonchalance elle s'étire en une petite côte qui semble dissuasive pour le promeneur du dimanche , certes , un peu raide de prime abord mais ensuite en bonne fille elle vous offre la clef pour une évasion réussie vers un maquis sauvage qui sans crier gare vous saute au visage ,tel un amant avide d'amour , de ces entrailles aujourd'hui devenues blanches on embrasse d 'un regard admiratif ,les collines bleutées qui enserre ce paysage du Luberon
Dire qu'il faisait froid n'était pas mensonge ,mais ce petit désagrément se désintégrait au fil des traces laissées dans la neige , tout n'était que silence ,les vignes dénudées semblaient grelotter de froid ,les feuilles rousses restées accrochées aux chênes s'agitaient dans un bruit sec de papier froissé ,les olives fripées par le gel et oubliées sur le sol se faisaient étrangement présentes sur la neige , les flocons devenaient plus piquants ,en fermant les yeux on les entendait tomber sur le sol gelé telles des aiguilles de verre , au loin un son de carillon ,je pensais sur l'instant comme réveillée en sursaut à l'horloge du village , je comptais , un , deux , trois , quatre , cinq ...puis oubliais cette cloche qui égrenait au gré du vent les heures passées , celles qui rythment tel un métronome notre vie de tous les jours ..... la fuite du temps s'imposait brutalement à moi tout aussi coupant que la réalité du froid qui me rougissait les doigts ,ou de cette neige fine qui soulignait tout sur son passage tel un peintre barbouillant avec passion sa toile , le temps .....la cruelle réalité du temps qui passe sur tout en se souciant de rien ...
Le mistral se lève plus froid encore qu'au lever du jour , la température s'affiche fièrement en dessous de zéro quand au ressenti il est lui aussi en chute libre , mon APN , plus frigorifié que moi se refuse à tout autres prises de vue ...sans doute est-ce le signal pour quitter ces chemins creux ou tout n'est plus que silence ...... la neige redouble ..au loin le village apparaît avec ses blanches toitures coiffées à la diable de cheminées poussant de généreuses volutes bleutées .
Je pense avec gourmandise aux suaves odeurs de pain d'épices qui doivent déjà embaumer ma cuisine ....plus que quelques pas ...
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